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Démonstration
Pour traiter votre demande, nous devons traiter vos données personnelles. Plus d’informations sur le traitement de vos données personnelles ici.
Le RGPD évolue vite, et l’actualité du numérique ne cesse de bousculer les enjeux de conformité. Cybersécurité, intelligence artificielle, plateformes internationales, sanctions records… comment rester à jour sans y passer des heures ?
Chaque mois, la Minute RGPD vous livre le condensé des informations essentielles, analysées et contextualisées pour vous aider à faire de la conformité un véritable levier business, pas une contrainte.
Bonne lecture !
Le RGPD va-t-il évoluer ? La question est sur la table à Bruxelles.
Sept ans après son entrée en vigueur, le règlement européen sur la protection des données personnelles fait l’objet d’une revue critique par les institutions européennes.
Ce que cela signifie pour vous :
- Une mise à jour de vos documents de conformité sera probablement nécessaire.
- Mieux vaut anticiper : les sujets en discussion donnent déjà une tendance à plus de transparence, de documentation et de responsabilisation.
Depuis le 26 mars 2025, un nouveau règlement européen est entré en vigueur : l’Espace Européen des Données de Santé (EHDS). Il marque un tournant dans la gestion des données de santé à l’échelle européenne.
L’objectif ? Permettre aux citoyens d’accéder plus facilement à leurs données médicales (ordonnances, imagerie, antécédents…) partout en Europe, tout en encadrant strictement leur réutilisation à des fins de recherche ou d’innovation.
Pour les entreprises qui manipulent des données de santé : à quoi faut-il se préparer ?
✔ Compatibilité européenne obligatoire : Vos outils devront parler le même langage que ceux des autres pays de l’UE. Fini les systèmes fermés !
✔ Des usages bien séparés : Soins, recherche, IA… Chaque usage devra être clair, distinct et traçable. Pas de mélange.
✔ Consentement béton : Il faudra prouver que la personne a dit oui, et pour quoi exactement.
✔ Le « guichet national », nouveau passage obligé : Toute demande pour réutiliser des données devra passer par une autorité désignée. Bonne nouvelle : si vous êtes déjà rigoureux sur le RGPD, vous avez une longueur d’avance. Le EHDS renforce ce socle, sans le réinventer.
Est-ce que je peux utiliser la fonctionnalité Google Ads Google « le suivi avancé des conversions” ? C’est une question qui est revenue plusieurs fois chez nos clients.
On vous raconte l’histoire ! Tout commence par un besoin universel chez les annonceurs : savoir ce qui marche pour convertir vos prospects en clients… et pouvoir le reproduire.
Avant, la méthode était simple (et bien huilée) : Un internaute clique sur une pub → un cookie est posé dans son navigateur → si la personne convertit, bingo, on peut relier l’action à la campagne. Mais aujourd’hui, ce modèle s’effondre :
✕ Les utilisateurs refusent les cookies.
✕ Les navigateurs les bloquent d’office. →
→ Résultat : les conversions sont de plus en plus difficiles à mesurer.
Face à ça, Google sort un nouveau tour de passe-passe : plutôt que d’utiliser un cookie,
Google récupère des infos personnelles — comme l’email ou le numéro de téléphone — saisies dans vos formulaires (commande, inscription, etc.).
Ensuite, ces données sont croisées avec les comptes Google pour reconstruire le parcours d’achat ou de conversion. → Plus besoin de cookie : on “ré-identifie” l’utilisateur via ses données personnelles, le tout sans consentement.
Sauf que voilà… côté RGPD, c’est loin d’être neutre.
Donc, les règles changent… mais le cadre légal reste. Le consentement clair et explicite devrait être obligatoire pour tracker ces prospects.
Cette fonctionnalité ressemble de près à du « profilage automatisé », décrit par l’article 22 du RGPD, très encadré par le RGPD.
Selon notre analyse, l’outil n’est pas utilisable en l’état sans précautions sérieuses pour garantir sa conformité RGPD. (Consentement, transparence, documentation…).
Et concrètement, on fait quoi ?
La CNIL ne s’est pas encore prononcée officiellement sur cette fonctionnalité de Google. En attendant une position claire, la prudence s’impose.
Notre recommandation :
✔ N’activez pas le suivi avancé par défaut.
✔Assurez-vous que les données collectées (e-mail, téléphone…) le sont avec un consentement explicite, clair et granulaire.
✔ Mentionnez clairement cette finalité dans votre politique de confidentialité.
✔ Et surtout : documentez tout. Si vous êtes audité demain, vous devez pouvoir justifier chaque étape.
Comme chaque année, la CNIL annonce ses priorités de contrôle.
En 2025, quatre thématiques clés sont dans le viseur autour de situations très concrètes que beaucoup d’organisations vivent au quotidien.
Notamment le droit à l’effacement (article 17 RGPD), sujet d’une action coordonnée avec 26 autorités européennes lancées en mars 2025.
Ce que la CNIL vérifie :
En ligne de mire plus précisément : la gestion des traceurs, la géolocalisation, l’information des utilisateurs, et les conditions de recueil du consentement
L’objectif ? Vérifier si les collectivités ont mis en place des mesures suffisantes de protection face à la hausse des cyberattaques (ransomwares, fuites de données…). Des audits porteront notamment sur les accès, sauvegardes, mises à jour et gestion des sous-traitants.
Focus sur les établissements pénitentiaires et zones à accès réglementé (salle d’archive, salle informatique avec données sensibles, etc.) :
Ce thème donne un signal plus large : tous les dispositifs de surveillance doivent être évalués au regard du RGPD.
Pourquoi c’est important ?
Même si vous n’êtes pas directement dans une des catégories visées, ces thèmes donnent une grille de lecture claire sur les attentes de la CNIL :
✔ Transparence
✔ Maîtrise des outils techniques
✔ Respect des droits
✔ Sécurité des données
Identité, historique d’achat, méthode de paiement, préférences produits, comportement en ligne, navigation, likes sur les réseaux sociaux, adresse IP etc. : ils traquent tous ce qui vous concerne.
Plus Shein en sait sur vous, plus elle vous vend efficacement : en personnalisant votre expérience, en optimisant ses ventes, en vous reciblant sur les réseaux sociaux, en nourrissant ses algorithmes prédictifs.
Comment ? En installant des dizaines de traceurs sur vos appareils : avant même de vous demander votre consentement, voire même si vous avez explicitement cliqué sur “refuser”.
Vous l’aurez deviné… ces pratiques sont illégales.
C’est ce que pointe la CNIL du doigt, qui envisage une amende record de 150 millions d’euros, assortie d’une astreinte de 100 000 € par jour tant que les infractions persistent. On vous tient au courant de la décision finale.
Vous êtes une entreprise du e-commerce ?
Chaque site e-commerce est concerné. Le RGPD n’est pas une option, et concerne :vos pratiques marketing,votre site ou application,vos outils & sous-traitants. Tout doit être passé au crible pour éviter la sanction — et surtout, pour protéger votre actif le plus précieux : vos consommateurs.
Santé, retail, secteur public… en mars, aucun secteur n’a été épargné.
Le point commun ? Des attaques par ransomware.Pour les organisations visées, les conséquences sont lourdes : juridiques, financières… mais aussi réputationnelles.
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Chez Dipeeo, on vous aide à prévenir le pire : nous sensibilisons vos équipes et mettons en place une procédure claire de gestion des violations de données. Et si l’incident survient, on est à vos côtés à chaque étape — de la détection à la notification à la CNIL.
Double authentification : mot de passe + SMS ? Trop risqué. La CNIL alerteLa CNIL a publié en mars 2025 une recommandation officielle sur l’authentification multifacteur (MFA), un sujet devenu central face à la montée des attaques par usurpation d’identité. L’objectif : aider les organisations à adopter des dispositifs d’authentification robustes, adaptés aux risques.
✔ La double authentification devient la norme, en particulier pour accéder à des comptes contenant des données personnelles ou professionnelles avec une certaine sensibilité.
✔ Tous les moyens ne se valent pas : Le combo mot de passe + code reçu par SMS est déconseillé, jugé trop facile à pirater. Privilégiez les applications d’authentification (comme Google Authenticator, Microsoft Authenticator…) ou encore : des clés physiques de sécurité (type YubiKey).
✔ Le niveau d’authentification doit être proportionné au risque : Plus les données sont sensibles, plus le dispositif doit être solide.
Et pour vous, ça veut dire quoi ?
Si vos équipes ou vos clients accèdent à des comptes en ligne, il est temps de :
✔ Vérifier vos méthodes d’accès actuelles.
✔ Mettre en place une solution de double authentification plus sécurisée.
✔ Mettre à jour votre documentation et vos consignes internes.
Chez Dipeeo, on vous aide à choisir une solution adaptée à votre contexte, à sécuriser vos accès et à rester conforme en toute simplicité.
Le 19 mars 2025, la Cour de cassation a confirmé la condamnation d’un prestataire informatique… pour avoir manqué à son devoir de conseil en matière de protection des données.
Le sous-traitant avait aidé son client à mettre en place un système de vidéosurveillance dans une entreprise, sans l’alerter sur les risques juridiques, alors que le dispositif violait clairement le RGPD (notamment sur l’information des personnes filmées).
Ce que dit la Cour : Un sous-traitant ne peut pas se contenter d’exécuter les demandes d’un client “sans réserve”, surtout quand il sait que le traitement est illégal. Il doit conseiller, alerter, proposer des solutions alternatives.
Pourquoi c’est un signal fort :Le prestataire a été jugé responsable à titre principal, aux côtés du client.
Cela confirme que la responsabilité RGPD est partagée, y compris sur des prestations techniques.
Toute entreprise qui fournit un service impliquant des données doit être force de proposition, pas juste exécutante.
Nous accompagnons déjà 260 sous-traitants dans leur mise en conformité au RGPD, conformément à l’article 28 :
✔ Mise à disposition d’un DPA (contrat de sous-traitance RGPD) complet et personnalisée.
✔ Négociation du DPA avec vos clients pour sécuriser vos responsabilités.
✔ Participation à des appels avec vos prospects ou clients pour démontrer que vous êtes un prestataire conforme et fiable.
Notre objectif : faire de la conformité un levier de crédibilité commerciale — pas une case à cocher.
Votre site web, c’est la première vitrine RGPD de votre entreprise.
S’il n’est pas conforme, c’est souvent le signe que le reste ne l’est pas non plus (pratique marketing, RH, applications etc.).
Le risque ? Donner une mauvaise image, faire fuir des prospects… et attirer l’attention de la CNIL.
Et pas besoin d’être un expert RGPD pour le savoir. On vous partage notre méthode d’audit express — à télécharger juste ici.
Merci à toutes celles et ceux qui sont venus nous rencontrer lors du Salon Tech for Health ! Vous avez été nombreux à venir échanger avec nous sur vos enjeux RGPD, données de santé, IA et conformité numérique, HDS etc. Prochain rendez-vous : SantExpo
Expert santé : Avec plus d’1/3 de nos clients dans ce secteur, nous vous accompagnons pour :
✔ Garantir votre conformité RGPD
✔ Réduire les risques de violations de données
✔ Renforcer la confiance de vos patients et partenaire
Nous espérons que ces informations vous ont été utiles.
On se retrouve le mois prochain pour une nouvelle édition de La Minute RGPD.
Si vous avez des questions ou vous voulez en savoir plus n’hésitez pas à nous contacter !